Voici les résultats de l’étude de Réseau-Lucioles « Suivi de patients atteints d’un handicap mental sévère à profond, souffrant de troubles du sommeil et débutant un traitement de Mélatonine » publiés en 2015.
Nous constatons que la Mélatonine, souvent demandée par les familles comme une « baguette magique » contre les troubles du sommeil, ne semble efficace que dans certaines situations.
Sur une population de 50 patients, nous remarquons qu’après un à trois mois de prise de Mélatonine, il y a une réduction significative de la fréquence des troubles suivants :
- difficultés à s’endormir,
- temps entre le coucher et l’endormissement,
- difficultés à se rendormir la nuit après un réveil,
- éveil prolongé la nuit, jouant ou criant dans sa chambre,
- réveil le matin fatigué,
- réveil fréquemment et/ou prolongé la nuit.
PRECAUTION : Bien que ces indications soient encourageantes, elles ont besoin d’être consolidées sur une population plus importante et dans le cadre d’une étude avec Placebo.
Accès aux résultats de l’étude
Enfin n’oublions pas qu’avant toute prescription, un diagnostic s’impose, avec un médecin !
A ce propos, nous vous rappelons que Réseau-Lucioles et le Réseau R4P avec les Docteurs Marie-Josèphe Challamel et Patricia Franco, ont développé un questionnaire d’aide au diagnostic particulièrement bien adapté aux personnes en situation de handicap.
Découvrez également la publication «Troubles du sommeil et handicap ».
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