1er rendez-vous, le 26/10/2010
Ludivine 36 ans (handicapée mental et moteur) souffre d’un déchaussement important au niveau de la mâchoire inférieure surtout sur les dents de devant.
Jusqu’à maintenant aucun médecin et chirurgien-dentiste n’a pris ce problème au sérieux : à savoir si les dents tombent, impossible d’envisager un appareil amovible, Ludivine l’arracherait ou l’avalerait.
Nous avons été reçues par un étudiant certes mais qui a bien compris le souci. Il a fait une radio et a été demander l’avis d’un professeur.
La gencive était très irritée, il nous a donné des conseils pour calmer la gencive et l’on se revoit le 2 décembre.
Rien à dire, cette personne a répondu à mon attente. Je n’ai pas eu l’impression avec elle comme avec les autres que soigner un handicapé soit une perte de temps et sans intérêt.
2ème rendez-vous, le 06/12/2010
Nous avions rendez-vous à 9h à l’hôpital Louis Mourier à Colombes. Nous sommes arrivées 5 minutes avant et déjà Jérémy nous attendait (premier plus).
Pendant la séance, muni d’un appareil dentaire en plastique, Jérémy s’adressait directement à Ludivine pour lui montrer exactement ce qu’il allait faire. Il a travaillé calmement sans stress. Il a réussi à créer, entre eux, deux un très bon terrain d’entente : Ludivine n’a pas eu peur du tout et n’a pas trop bougé.
Il a réussi à nettoyer toute les dents, à consolider ses dents de devant avec une pointe de composite entre elles et à vérifier le reste de la dentition. Il a pris une radio d’une dent qui lui paraissait suspecte.
Il lui a expliqué que les petites pointes de colles risquaient de partir parce qu’elles n’ont pas été faites dans des conditions normales (Ludivine bouge et ferme la bouche). Aussi il faudrait les refaire de temps en temps.
Nous le revoyons le jeudi 30 décembre pour voir si on peut combler le déchaussement
En conclusion :
Cette solution de consolider les dents me convient parfaitement même s’il faut le refaire.
Jérémy fait preuve d’un grand professionnalisme et se comporte avec Ludivine comme si elle comprenait en un mot, comme si elle était une personne à part entière.
Éliane, une maman